mardi 10 juin 2008

QUELQUES CRITIQUES AU TEMPS DE MOLIÈRE

Pour L’ ÉCOLE DES FEMMES :

Donneau de Vise a déclaré: “cette pièce est um monstre qui a de belles parties,(...) si naturelles, qu’ il semble que la nature ait elle-même travaillé à les faire.”[1] .


Pour Le Misanthrope:

Salué par Subligny (critique) dans as Muse de la Cour comme “um chef- d’ oeuvre inimitable” après lequel “il ne faut plus voir rien.”[2] ; elle inspire Donneau de Vise à composer une Lettre favorable à la pièce:

“LETTRE SUR ‘LE MISANTHROPE’”[3] (quelques extraits):

“Voilà, Monsieur, ce que je pense de la comédie du Misanthrope amoureux, que je trouve d’ autant plus admirable, (...) et qu’ il fait rire les honnêtes gens sans dire des plaisanteries fades et basses, comme l’ on a accoutumé de voir dans les pièces comiques.

(...) l’ acteur ne répresente pas seulement le Misanthrope sous ce caractère, mais il fait encore parler à son héros d’une partie des moeurs du temps.”.



[1] Donneau de Visé, Nouvelles Nouvelles, Paris, P. Bienfaict, 1663, Troisième partie, dans O. C., t. I, p. 1021. dans Lectures de Molière, p. 25.

[2] SUBLIGNY, La Muse de la Cour, 17 juin 1666, citée par G. MONGREDIEN, Recueil, t.I, p. 267. dans Lectures de Molière, p. 40.

[3] Ibid., p. 41.

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